MATCHY ESCAPE DAYS

MATCHY ESCAPE DAYS

Depuis quelques temps, nous souhaitions inviter des cyclistes que nous apprécions pour leur authenticité à venir découvrir notre terrain de jeu et nos produits. C'est de cette idée que sont nés les MATCHY ESCAPE DAYS.

Après quelques échanges de mails, nous voilà avec une troupe d'invités réunie. Elle est composée de : 

  • Luisa, ultra-cycliste avec à son palmarès une victoire à l’Atlas Mountain Race ou l’Italy Divide…
  • Fanny aka @sportivresse, grande rouleuse et fondatrice du team @watt_cc 
  • Jess, ultra-trailer, skier et cycliste en provenance des US
  • Yann, directeur artistique et pratiquant d’ultra-endurance
  • Stéphane, journaliste de Gravel and Bike, la 1ère chaîne Youtube Gravel Francophone
  • Julien, photographe et membre de @parischillracing @pcrgravier @steelcoffeeshop

Le rendez-vous est donné le samedi 13 mai au Matchy Cyclist Clubhouse, QG de la marque et lieu de rencontre pour les cyclistes. Nous partons pour deux jours de gravel autour du Lac d’Annecy puis dans les Aravis, avec une nuit dans un chalet de montagne.

Il est 9 heures quand notre petite équipe se réunit au Clubhouse. Le temps est maussade dehors mais il ne semble pas affecter le moral des troupes. On se rencontre autour d’un café et on commence les présentations. Il s’agira pour nous de découvrir nos invités, et pour nos invités de découvrir nos produits. Comme ce week-end on roulera à la fois sur les sentiers et sur la route, on a décidé de mixer nos gammes. Nos invités sont donc dotés de tenues provenant des gammes Gravel et route. Mais fini de s’attarder, il est déjà temps de partir pour la première journée de vélo.

Au programme, longer le Lac d’Annecy dans le sens anti-horaire, grimper le col de l’Arpettaz, rouler sur la route de la soif, et finir par le col des Aravis avant de redescendre sur notre chalet à Saint-Jean-de-Sixt. Une trace de 80 kilomètres pour quasi 2000 mètres de dénivelé que l’équipe affronte dans des conditions dantesques. 

La sortie a commencé en arpentant les chemins de gravier qui longent le lac d’Annecy. Plutôt plats, ils nous permettent de bien nous mettre en jambes sans nous ennuyer sur la piste cyclable. Si s'ennuyer est acceptable quand on roule dans ce décor unique. Arrivés au bout du lac, on profite d’une pause déjeuner au soleil. Le ciel a décidé de s’éclaircir pour l’occasion.

Le répit est de courte durée et la journée se complique dans le col de l’Arpettaz et ses interminables lacets. Un orage rattrape l’équipe qui se retrouve à rouler sous la pluie et 2 degrés. Sur la route de la soif, à 1600 mètres, on ne croise personne, on est gelés. On en vient à douter de pouvoir rallier l’arrivée dans ces conditions.

Au col des Aravis, on retrouve un peu de civilisation. Comme pour nous rappeler de ne pas l’oublier, la pluie se remet à tomber dans la descente vers notre chalet à Saint-Jean-de-Sixt.

Sur Strava, Fanny a bien résumé la journée : 

Le soir, on dort au Chalet-Sixtine à Saint-Jean-de-Sixt. On refait la journée autour d’un verre et on se réchauffe avec une croziflette végé préparée par Flore, aussi bonne cuisinière que designer textile. A vélo, c’est ce genre d’émotions qu’on vient chercher. Rouler jusqu’à parfois souffrir en journée nous permet de mieux savourer les moments de vie qui viennent après.

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La seconde étape est, selon son profil, plus tranquille.

Il nous suffit de descendre du chalet pour attaquer le col des Glières, seule vraie difficulté de la journée. Ensuite nous pourrons rejoindre Annecy en arpentant routes et sentiers. C’est sans compter les conditions, aujourd’hui aussi, et les 11% de moyenne de l’ascension des Glières. Stéphane qui nous a rejoint la veille attaque la bosse en premier, caméra à la main. Aussi loquace soit-il, ses mots se font plus rares dans le col.

On arrive en haut des Glières, on s'arrête pour prendre une photo de groupe et on repart sans trop traîner. C’est qu'il ne fait pas chaud là-haut. Sur le plateau, le parcours ressemble à du cyclocross. On essaie de rouler sur les sentiers détrempés mais ça glisse tellement qu’on se retrouve à courir à côté de nos vélos.
Une fois cette épreuve passée, on redescend dans la vallée par la route. Avec le bitume détrempé et les voitures, on se fait plus peur qu’en gravel. Le vélo nous ramène le sens des réalités : Certes, on a plus de chance de perdre l’équilibre en gravel, mais sur route les chutes sont incontrôlables et souvent graves.

Quand on arrive dans la vallée, le soleil fait son retour. On fait tomber nos gilets et on accélère sur les sentiers. Mais le trajet nous réserve encore quelques surprises. Des bosses et des passages techniques viennent corser l’aventure. Yann, ancien VTTiste, prend de l’avance. Jess, habituée des “gravel roads” américaines se débrouille bien dans les passages techniques. Avant Saint-Martin-de-Bellevue, on se mange une dernière belle côte avant de s'arrêter pour le sandwich. Allez, il reste 15 bornes jusqu’au Clubhouse et c’est fini.


Après une tournée de “BIKE WASH”, on arrive enfin au Clubhouse. L’équipe se réunit autour d’un verre pour débriefer. On a tissé des liens, créé des amitiés, et nos invités nous disent être satisfaits du week-end et de leurs tenues. C’est mission accomplie.

Comme après chaque sortie vélo, on est un peu amnésiques : On est enfin au bout de nos peines et on veut déjà recommencer… On remet ça en 2024 ?