Titouan Reydet, l’endurance à l’état pur
Chez Matchy, on aime parler de ceux qui repoussent les limites. Ceux qui transforment la difficulté en terrain de jeu. Et dans cette catégorie, Titouan Reydet s’impose comme l’un des visages les plus inspirants de la Matchy Racing Team. Entraineur de ski de fond au sein du club des Dragons d’Annecy, où il encadre les jeunes talents depuis plusieurs saisons, il passe la plupart de son temps libre sur le vélo, à relever les défis.
Ce samedi 28 juin 2025, Titouan a une nouvelle fois marqué les esprits en remportant la course Lyon–Genève, une épreuve ultra-distance de plus de 300 km pour 3700 mètres de dénivelé positif. Une traversée nocturne entre Rhône et Léman, où stratégie, mental et résistance sont mis à rude épreuve. De nuit, à travers les monts du Beaujolais et les reliefs du Bugey, Titouan a su faire parler sa régularité, sa science de la gestion d’effort… et son amour pour les défis engagés.
Cette victoire vient s’ajouter à un palmarès déjà bien garni dans l’Ultra-Distance.
En 2023, il remportait Les Géants, notre propre course ultra-distance de 1000 km, organisée par Matchy. Une boucle aussi majestueuse qu’exigeante, qui traverse les Alpes, le Vercors et d’autres massifs mythiques, que Titouan avait domptée avec une aisance et une détermination remarquables. S'en suit une victoire sur la Biking Man Aura 2024 à travers les volcans d'Auvergne, il ne s'arrête plus.
Si l’entraînement, la stratégie et la force mentale sont les piliers de ses performances, l’équipement a aussi son rôle à jouer. Car sur ce genre d’épreuves extrêmes, le confort, l’autonomie et la fiabilité du matériel font toute la différence. C’est précisément dans ce contexte que Titouan a choisi de faire confiance à un incontournable de notre collection : le cuissard Cargo.
Pensé pour les longues distances et les cyclistes qui enchaînent les heures de selle, ce cuissard l’a accompagné sur Lyon–Genève comme sur Les Géants. Et il ne s’agit pas d’un simple détail.
Sa peau longue distance, ses tissus compressifs et respirants, mais aussi ses poches latérales astucieuses pour garder nutrition et accessoires à portée de main, lui ont offert un confort continu et une gestion simplifiée du ravitaillement. C’est l’équipement idéal quand chaque seconde de pause est calculée.
Après sa victoire à Lyon–Genève, Titouan nous confiait tout le bien du cuissard Cargo :
« Pourquoi j’ai choisi le cuissard cargo ?
Parce que j’accorde beaucoup d’importance à l’organisation de mes poches, que ce soit à l’entraînement ou en compétition.
Le téléphone est toujours sur la cuisse gauche, pour un accès rapide. La nutrition, elle, trouve sa place de l’autre côté. Quant aux poches arrières, elles me sont indispensables pour collecter les déchets au fur et à mesure de la sortie.
C’est un cuissard que j’apprécie particulièrement : il offre un pad large et très confortable sur la durée. Les poches sont grandes, bien positionnées et très résistantes. »
On referme donc ce chapitre nocturne entre Rhône et Léman avec une certitude : l’ultra‑distance est autant une affaire de mental que d’équipement. Chez Matchy, nous concevons chaque pièce pour qu’elle disparaisse au profit de votre effort, comme le Cargo l’a fait pour Titouan. Que vous prépariez votre première randonnée de 200 km ou que vous visiez, vous aussi, un ultra-distance de 1000 km, rappelez‑vous : la différence se joue souvent dans les détails que l’on ne ressent plus.
Alors, prêt·e à écrire votre propre épopée ?
Enfilez le cuissard Cargo, tracez votre itinéraire, et venez nous raconter vos exploits. On se retrouve sur la route, ou peut‑être, qui sait, au départ de la prochaine édition des Géants !
Il ne nous reste plus qu’à remercier Titouan pour l’inspiration qu’il nous apporte, sur la selle comme en dehors, et de faire rayonner Matchy de la plus belle des manières.
Rendez-vous sur la ligne de départ des Géants 2025, où Titouan tentera de remporter la première édition Gravel !
À très vite,
L’équipe Matchy
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Et comme rien ne compte plus qu'un partage d'expérience, découvrez le retour de Titouan sur sa victoire sur la Lyon-Genève:
"Comment raconter ses victoires en quelques lignes...
Tout a commencé par une frustration : partir huit minutes derrière le premier sas, là où se trouvaient les hommes forts de cette édition. J’espérais pouvoir les rattraper sur la partie plate du parcours, alors j’ai vécu une première moitié de course dans l’attente, les jambes prêtes, la tête concentrée.
Premier ravitaillement : pas d’arrêt pour moi. Ma stratégie était claire, tenir les deux tiers du parcours sans pause, pour gagner du temps. C’était possible, notamment grâce à mon cuissard, que j’avais optimisé pour la nutrition : poche latérale pour le solide, poche arrière pour les électrolytes d’un côté, les déchets de l’autre. J’y avais même prévu un espace pour mes barres, que je vidais à chaque ravitaillement. Une organisation millimétrée.
Puis la route s’est élevée. Il restait 120 kilomètres, et j’avais encore cinq minutes de retard. Le combat commençait. Seul, face à quinze coureurs partis à l’avant dès le départ. Avec cette frustration en tête, je n’avais qu’une idée : les rattraper un par un… les manger.
Les kilomètres défilaient. Chaque seconde d’arrêt au ravito devenait précieuse. J'essaie d'être le plus efficace possible en remplissant les poches de mon cuissard rapidement, continuer cette remontée infernale.
10e… puis 5e… puis 3e... Au sommet du col de la Faucille, il reste 15 kilomètres. 45 secondes de retard. Pas droit à l’erreur. J’aperçois les deux hommes de tête. Je reviens, les dépasse dans une épingle, et je jette mes dernières forces dans ces derniers kilomètres.
À 20 mètres de la ligne, après quatre heures de course-poursuite, mon corps lâche. Mes émotions aussi. Je termine en sanglots, couché sur mon vélo.
Quelle course."
